Les scientifiques Israéliens ont découvert que le traitement antiviral utilisant les deux médicaments entraînait une réduction significative de la capacité de réplication du coronavirus.

Des scientifiques de l’Institut israélien de recherche biologique (IIBR) affirment que les analogues de deux médicaments conçus pour traiter la maladie de Gaucher sont efficaces contre le coronavirus et peuvent potentiellement servir de traitement antiviral à large spectre pour le SRAS-CoV-2 lors d’une future épidémie. Plus précisément, l’IIBR a testé sur des cultures cellulaires si la synthèse de glycosphingolipides, composants biologiquement actifs des membranes cellulaires, pouvait servir d’antiviral.
Le traitement des dérivés des deux médicaments a entraîné une réduction significative de la réplication virale, ce qui provoque la destruction de la cellule infectée. Pour l’heure, le traitement a été examiné dans le cadre de cultures cellulaires, il sera désormais testé sur des animaux.

La maladie de Gaucher, aussi appelée sphingolipidose, est une maladie de surcharge lysosomale, fréquemment présente chez les juifs Ashkénazes[1], en rapport avec un déficit enzymatique en glucocérébrosidase due à une mutation autosomique récessive du gène lié à l’enzyme β-glucosidase acide, et conduit à une accumulation de son substrat, le glucocérébroside (un sphingolipide) en particulier dans le système nerveux mais aussi dans la rate, le foie, les poumons, la moelle osseuse.