La chaîne publique belge suggère que des activistes « engagés pour la paix » auraient été contraints de s’exiler en Belgique pour fuir un climat violent à leur égard en Israël. Le couple milite en réalité pour la fin de l’Etat juif.
Eitan et Eléonore Bronstein sont un couple soudé autour d’une idéologie d’extrême gauche.
Désormais établis à Bruxelles, ils ont quitté Israël qui serait devenu un endroit « dangereux », violent envers les tenants de certaines idées, au point de les pousser à fuir le pays.

Dans l’article que leur consacre la RTBF, ils dépeignent un Israël intolérant, peuplé par des habitants détestables : « Le juif israélien est spartiate, militariste, un combattant des Arabes » (« spartiate », voilà qui fera sourire tous ceux qui connaissent la culture exubérante des cafés, fêtes et plages de Tel Aviv…).
Un Israël belliqueux et hostile donc à la « paix » qu’ils incarneraient. Un pays que le lecteur aurait par conséquent toutes les raisons de réprouver.
Mais quelle sorte de « paix » les deux militants défendent-ils et ont-ils vraiment subi des attaques violentes au point de n’avoir pas d’autre choix que de s’exiler ?
Pour eux, l’Etat juif n’est qu’un avatar du « colonialisme ». Les propriétaires légitimes de la terre seraient les Palestiniens, que les Juifs auraient délogés. Corollaire, la souveraineté juive incarnée par l’Etat d’Israël serait usurpée, illégitime…
Dans cet esprit, ils ont fondé deux organisations :
Zochrot, qui promeut le narratif palestinien de la « Nakba » et milite pour le « droit au retour des réfugiés palestiniens de 1948 » (ce qui correspondrait à la fin de l’Etat juif par submersion démographique).