Le Zohar, sur la route du mondialisme

Le Zohar permet la subversion intellectuelle des chrétiens. Le Zohar, le Livre de la Splendeur, texte kabbalistique, apparaît en Espagne vers 1275.
Zohar signifie « vie de la lumière » . À cette époque, le XIII siècle, la Kabbale réintroduit l’héritage religieux oriental. Le Zohar n’est pas un livre nouveau, mais une nouvelle expression de « l’illumination » qui persiste depuis le 1er siècle. Selon Gershom Scholen, historien et philosophe juif allemand, (1897-1982), le Livre de la Splendeur codifie la théosophie juive. Et les théosophes juifs pratiquent l’extase. Guy Casaril, un autre kabbaliste, définit l’extase comme « une vision prophétique au sens où l’entendent Maïmonide et les penseurs juifs du Moyen Âge ; l’union éphémère de l’intellect humain avec Dieu, et l’influx dans l’âme personnelle de l’intellect agent des philosophes ». Un chrétien ne peut reprendre cette définition de la théosophie juive.

En effet, il y a dans le Zohar deux affirmations incompatibles avec le christianisme.
Première affirmation : la confirmation de l’existence d’un Dieu caché. Dans la lignée de Simon le Magicien, décédé en 65, les hérétiques samaritains imaginent un Dieu caché. Le Zohar évoque un Dieu sans hypostases, sans principes premiers. Dans cette optique, une essence de l’Être précéderait l’Être. Au contraire, dans l’Ancien Testament et dans le Nouveau Testament, Dieu Est, Dieu révèle la Vérité de Dieu. À partir de l’existence du Dieu caché, le Zohar décrit la création comme une émanation de ce Dieu, comme les êtres émanent d’Allah. La création aurait lieu en Dieu lui-même, sur deux plans, le plan d’un monde supérieur, le monde des Séphiroth, et le plan d’un monde inférieur, le monde visible, émanation des Séphiroth. Les Séphiroth sont les attributs de l’Être par lequel le Dieu caché se fait connaître. Les Séphiroth seraient au nombre de dix, comme les dix intelligences décrites par les initiés de la voie de la « raison » de l’islam.Ceci montre d’où vient l’inspiration de l’islam et de la philosophie « arabe ». Selon cette conception, la nature n’est pas créée par Dieu à partir de rien, mais en Dieu lui-même. Le Zohar ne respecte pas la métaphysique de la Bible, qui affirme une création ex nihilo.

Cette conception de la création entraîne deux conséquences, une religieuse et une philosophique. Sur le plan religieux, la théosophie juive recule aux croyances archaïques, notamment à la croyance de la réincarnation. En effet, les Séphiroth laissent la possibilité de métempsycoses. Sur le plan philosophique, la théosophie juive annonce une « nouvelle » philosophie. Elle unit cette philosophie à l’ancien ésotérisme du chiffre. En effet, le Zohar explique la création par le chiffre, et aussi par « l’idée ». Les Sephiroth sont considérés comme des intermédiaires entre la divinité et le monde visible, c’est-à-dire remplissent le rôle des « idées » de la philosophie de l’école d’Athènes. Autrement dit, le Zohar n’innove pas. La théosophie juive exprime une gnose ancienne, la connaissance supérieure. Cette connaissance supérieure est accessible par la « science » réservée à des initiés, les initiés du chiffre, les astrologues, et les initiés de l’idée, les philosophes. Au XIII siècle, le Zohar réactualise les sciences occultes incompatibles avec le dogme chrétien. Ces « sciences » codifiées par le Talmud avaient transité par l’ésotérisme islamique.

Deuxième affirmation : la symbolisation du Dieu caché. Les kabbalistes ne peuvent dévoiler leur ésotérisme aux yeux des chrétiens. Le Dieu caché du Zohar est représenté par une figure géométrique. Le Dieu caché est symbolisé par un triangle équilatéral enfermé dans un cercle. Ce symbole orne des documents et des monuments maçonniques. Ce symbole inonde les médias et inspire les logos de sociétés commerciales. Les francs-maçons prétendent qu’il est compatible avec la croyance dans le Dieu chrétien. Au centre du triangle, ils inscrivent la lettre « G », et disent que cette lettre signifie « God », c’est-à-dire Dieu en anglais. Ce mensonge peut rallier aux loges les catholiques naïfs. La lettre « G » peut aussi indiquer “Gnose” et “Géométrie”.
Ce symbole maçonnique est repris du Zohar, texte anti-chrétien dont le Dieu caché est anti-trinitaire. Ce symbole maçonnique est donc un leurre.
Dans la figure géométrique du triangle, les trois angles ne représentent pas les trois Personnes de la Sainte Trinité, mais symbolisent « les trois splendeurs supérieures » du Zohar, à savoir, le Père, la Mère, et le Fils. Le Dieu caché du Zohar n’est pas trinitaire. Les trois splendeurs ne sont pas les trois Personnes de la Trinité. Les trois splendeurs sont supérieures, mais suivies de sept autres Sephiroth. Dans le Zohar, le Père est « la sagesse », la Mère est « l’intelligence », le Fils est « la science ». Dans la Sainte Trinité, le Père est sage, mais est aussi créateur. Dans la Sainte Trinité, le Fils révèle la connaissance, mais est aussi rédempteur. Dans la Sainte Trinité, la troisième Personne est le Saint-Esprit, non la Mère. Associer le Fils à la science rappelle les spéculations hérétiques sur le logos. Associer l’intelligence à la Mère rappelle l’hérésie de la conception féminine du Saint-Esprit. Dans l’orthodoxie chrétienne, le Saint-Esprit n’est ni féminin, ni masculin. Le Saint-Esprit ne peut pas être l’intelligence rapportée à la Mère. Dans ce cas, on réduit le Saint-Esprit au tellurique, c’est-à-dire à l’esprit interne au Cosmos, à l’esprit interne à la Terre-Mère des religions archaïques. Le Zohar réintroduit les croyances cosmiques des initiés judéo-égyptiens. Le Dieu caché du Zohar est enfermé dans un cercle, il est donc l’Esprit de l’Être Un. Le Dieu caché du Zohar est moniste, donc anti-chrétien. La franc-maçonnerie qui hérite de la gnose judéo-égyptienne, est moniste, donc anti-chrétienne.

Toute symbolique chrétienne doit respecter le dualisme métaphysique. Pour un chrétien, il n’y a pas de Dieu caché, mais un Dieu révélé. Un chrétien, un catholique, ne peut pas reprendre les spéculations du Zohar, ni sa symbolique. On ne peut pas être chrétien et kabbaliste. On ne peut pas être chrétien et franc-maçon.

Le Zohar influence des kabbalistes juifs, et aussi des kabbalistes chrétiens. Après l’Espagne, le Zohar est introduit en Italie et à Amsterdam.
À partir de 1300, il est connu dans l’Europe entière, là où vivent les communautés juives. Il inspire les philosophes juifs, jusqu’à Baruch Spinoza, au XVII siècle. Par Spinoza, il inspire les philosophes modernes, Freud, Marx, Marcuse, et d’autres. Ces philosophes s’expriment librement en terre chrétienne et occidentale. Ils profitent de cette liberté et de cette tolérance pour détruire la civilisation de l’Occident chrétien. L’influence du Zohar et des philosophes modernes conduit aux pires violences, aux génocides modernes, (Vendéen, communiste, nazi), et aujourd’hui au retour de la barbarie. Les ésotéristes juifs, les « ésotéristes » chrétiens, c’est-à-dire les Rose-Croix, sont responsables. Par l’intermédiaire du rosicrucisme, la Kabbale exerce une véritable fascination sur les esprits chrétiens. Des chrétiens sont séduits par la Kabbale du Zohar. Ce sont des cabbalistes, avec un c. Raymond Lulle en Espagne, Dante en Italie, Maître Eckhart sur le Rhin, la plus grande figure des « mystiques rhénans », les Humanistes de la Renaissance italienne au XV siècle, spécialement Pic de la Mirandole. Dans le reste de l’Europe, Reuchlin, Paracelse, Boehme. Ces « cabbalistes chrétiens », méconnus et minimisés, ont pourtant une grand rayonnement. Ces « cabbalistes chrétiens » font le lien entre la Kabbale juive et des philosophes, des littérateurs postérieurs célèbres et influents, tels Montaigne, (1533-1592), Descartes, (1596-1650), Goethe, (1749-1832), que l’histoire officielle présente comme des chrétiens. Montaigne, Descartes, Goethe, sont les complices des initiés orientaux. Les « cabbalistes chrétiens » soumis à la Kabbale perdent l’Intelligence du christianisme, et par suite, perdent la Raison. À partir du Zohar, des esprits chrétiens, subvertis par la Kabbale, entraînent l’Occident et l’humanité vers la culture de mort moderne.

Les traductions des philosophes judéo-musulmans sont achevées vers 1235. Le Talmud est condamné en 1239. La croisade contre les Albigeois est close en 1249. L’Occident chrétien connaît son apogée intellectuel à cette époque. La grande scolastique est élaborée sous le règne de Saint Louis, (1226-1270). Saint Thomas meurt en 1274. Saint Albert meurt en 1280. Le Zohar apparaît en 1275, dès la fin des croisades. Les initiés orientaux profitent de l’échec de la dernière croisade, de la mort de Saint Louis, de la mort des grands scolastiques, saint Thomas et saint Albert. Ils font avancer la gnose et la Kabbale dans la société civile et dans les ordres monastiques. La gnose, connaissance supérieure des mystères de la religion, réservée à des initiés. La Kabbale, mouvement historique daté des XII et XIII siècles, compromission de l’ésotérisme juif avec les cultes cosmiques, valorisation de l’Homme et de la Nature contre Dieu. Entre 1270 et 1280, est écrit le Roman de la Rose. Le gnosticisme, ensemble des mouvements gnostiques, resurgit par le biais de la littérature ésotérique. En 1281, paraît le Miroir de l’Alchimie, de Bacon. Une « science » déjà rosicrucienne s’oppose au thomisme. Ainsi, l’émergence du rosicrucisme coïncide avec l’apparition du Zohar. Ce n’est pas un hasard. Le rosicrucisme est l’instrument de la perversion. En effet, le texte du Zohar prépare les esprits chrétiens à la magie kabbalistique de la Renaissance, avec la complicité des Rose-Croix. Les Rose-Croix, des ésotéristes prétendument chrétiens, initiés à l’ésotérisme judéo-musulman. Les kabbalistes vont réussir parce qu’ils ont des relais, les chrétiens porteurs de la Kabbale. Aujourd’hui, les mondialistes réussissent parce qu’ils ont des relais, des Français anti-France. Aux XIII et XIV siècles, les initiés orientaux subvertissent les mentalités par le biais de la littérature hermétique. Du XII siècle à aujourd’hui, les sociétés secrètes noyautent les mouvements intellectuels. Le culturel est toujours l’arme favorite des kabbalistes. La falsification du Roman de la Rose permettra d’introduire la théosophie en Occident.- Le Roman de la Rose comprend deux parties très différentes d’esprit et de style.

La première partie, écrite entre 1235 et 1240, a pour auteur Guillaume de Lorris, mort prématurément, et qui laisse son œuvre inachevée. Le poète, Amant, cherche à conquérir la Rose dont son cœur s’est épris, c’est-à-dire la jeune fille qu’il aime.
Guillaume de Lorris use constamment de l’allégorie, prêtant une apparence humaine et une vie propre aux sentiments, aux qualités, aux défauts, aux âges de la vie.
Son texte consiste en une allégorie galante qui établit un code de l’amour courtois.
La deuxième partie, écrite entre 1275 et 1280, a pour auteur Jean de Meung, qui termine le poème inachevé, et qui modifie complètement le caractère du roman.
Le Roman de la Rose, poétique dans un premier temps, devient satirique.
La femme n’y est plus honorée, mais méprisée. La gauloiserie évince la courtoisie.

Jean Saunier

Jean Saunier, était un syndicaliste, écrivain, ésotériste et franc-maçon français.

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