« J’ai Reçu Ma Vie En Cadeau »

4 ADAR I

Une grande partie du livre de l’exode, est consacré à la fabrication du Tabernacle et des objets de sanctification, notamment l’Arche d’alliance, qu’il renferme.

Dans l’épisode Teroumah, les hébreux, même les plus réticents, participent sous la direction de l’architecte Betsal’el à l’édification de ce sanctuaire. Les observateurs qui se sont essayés sur ce passage : Ses lois, Sa sainteté, le symbolisme évoqué par les diverses composantes sont légion et leurs commentaires renferment plusieurs enseignements et de nombreuses exhortations à la vertu, fort utiles.

Le bon sens étant la chose la mieux partagée au monde, il m’a semblé plus convenable d’arrêter toute spéculation sur le sujet et dans ce rôle d’explicateur je ne suis pas vraiment à mon affaire. C’est comme si j’abordais la haute mer ou si je décortiquais un mécanisme d’horlogerie extrêmement sophistiqué. Au delà de cette métaphore, il y a une raison plus profonde qui explique ma décision.

Si je ne me suis jamais épanché sur mes états d’âme, l’idée de raconter mon histoire est ancienne. Les textes que j’ai écrits jusqu’à présent étaient les prémices d’un projet que je caressais depuis longtemps et que je ne voulais pas voir sombrer dans l’oubli. Un instant, j’ai songé à les relier de manière à les coordonner entre eux pour en faire une histoire complète, et que chaque récit eut été un chapitre. Mais l’équilibre du récit s’étant rompu, j’ai finalement renoncé. J’ai également lâché prise voyant que je ne prétendais pas à l’objectivité de la part de certains de mes lecteurs en manque d’enthousiasme, dû aux commentaires touchant à des considérations ne produisant plus aucun effet, probablement usés par les redites qui, comme les monnaies à force de circuler perdent de leur empreinte. Cela peut s’entendre, on n’est nullement obligé de souscrire à ce décryptage hebdomadaire.

J’ai obéi ostensiblement à mon instinct en prenant cette décision pour obligation, non pas que les vérités révélées qui les y conduisent n’augmentent pas le degré de la connaissance auquel la médiocrité de mon esprit pourrait atteindre, mais plus par crainte de ne pouvoir m’évader d’un cul-de-sac, ou de sombrer dans une overdose légèrement colorée. Est-ce un désaveu de ma part ? Ou au contraire courageux de brûler ce que l’on a adoré si l’on estime que l’on s’est trompé ?

Alors que j’eus employé quelques années à étudier, à la découverte, à l’élucidation des secrets concernant la divinité dans ses relations avec l’homme, des grands thèmes classiques que sont la création, les récits bibliques, les lois juives, les commandements ou l’exil et à tâcher d’acquérir quelque expérience, j’ai pris la résolution d’étudier aussi en moi-même, d’employer toutes les forces de mon esprit à choisir les chemins que je devais suivre, et ainsi me délivrer peu à peu de beaucoup d’erreurs qui peuvent obstruer notre lumière naturelle. Les principaux ouvrages (Sefer Yetsira, Sefer ha-Bahir, Sefer ha-Zohar) du fait du mystique attaché à la kabbale ont eu immédiatement sur moi une grande influence et ont réellement occupé une place importante sinon essentielle dans mes recherches. Je souhaite ne plus être tourmenté comme depuis que j’ai entamé ce rallye car à ce rythme les nerfs s’irritent, la sensibilité s’exacerbe et la névrose nous envahit avec ses appréhensions bizarres. D’ailleurs je n’ai pu à ce jour démêler ce nœud.

Conçu du fond de mes entrailles, l’ouvrage n’aura rien de considérable que l’attention que vous me porterez en le lisant. En me nourrissant des opinions que vous en aurez, que j’ajouterai à ceux dont j’ai coutume de me servir, sera peut-être un moyen supplémentaire de m’instruire. Oh, je sais que nous sommes sujets à nous méprendre en ce qui nous concerne, et combien les jugements des autres nous semblent suspects lorsqu’ils sont en notre faveur, encore qu’au jugement que je fais de moi-même je tâche toujours de pencher du côté de la défiance plutôt que de celui de la présomption. Cet aveu m’autorise d’en dire la pensée, d’en raconter l’origine et d’en révéler enfin les raisons profondes pour lesquelles je l’ai entrepris.

La clé de voûte de ce roman est basé sur la saga d’une tribu Sépharade installée six siècles durant en terre musulmane. Partant du peuple, ses membres, selon les périodes qu’ils traversent et malgré tous les questionnements récurrents sur la résilience, l’intégration ou la migration, s’irradient entièrement dans la société contemporaine et traversent graduellement toutes les situations par cette énergie extraordinaire que reçoive les basses classes en marche vers le corps social.

Tribu Sépharade installée six siècles durant en terre musulmane.

Pour illustrer cette aventure entre histoire et fiction j’ai opté pour une forme libre qui mêle récit romanesque et mémoires familiales en m’efforçant toujours de surprendre le sens caché dans cet immense assemblage de figures et d’événements. En saisissant bien le caractère de cette composition, on reconnaîtra que j’accorde aux faits, inavoués ou patents, à leurs causes et à leurs principes autant d’importance que les actions blâmables, les fautes depuis les plus légères jusqu’aux plus graves, tâchant toujours de ramener à des sentiments simples et plausibles les passions souvent déconcertantes et imprévues de mes héros. Désireux de faire à tout prix du neuf, secouer les préjugés, j’ai voulu supprimer l’intrigue traditionnelle, concentrer le pinceau de lumière sur mes personnages comme pour les marquer de manière indélébile dans mon faisceau de souvenirs. Afin d’éviter toutes les controverses, les archives généalogiques en attesteront la vérité et la fiction permettra de l’humaniser et de lui donner vie.

Dans ce roman à tiroirs, l’existence des personnages apparaît aussi authentique mais plus enrichie que celle des générations actuelles au milieu desquelles je les fais revenir du silence en les croquant avec affect, et en y faisant entrer le merveilleux et le bizarre. Ils sont plus ou moins frappés de ce bizarre et de ce merveilleux selon la différence de leur caractère. Dans certains fragments, j’ai tenté par endroit de rendre raisonnable des actions folles en apparence, ou nécessaires les péripéties les plus gratuites que l’on m’opposera sans doute à juste titre si on a mal interprété quelque ironie comme à propos du comportement de ce businessman taillé dans le vif. La nécessité de faire court aujourd’hui m’oblige.

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Il arrivait au lever du jour au Beit Ha Knesset afin de prier et étudier la Guémara. Il était vêtu d’un manteau noir trop large et délavé, aux grandes poches gonflées de bonbons, serré autour de ses reins par un large cordon de soie. Sur sa tête, une calotte en velours également de couleur noire laissait paraître, de chaque côté du visage les longues mèches de ses cheveux blancs et s’appliquait sur le crâne de manière à rigidement encadrer son large front ridé. Le vieil homme était maigre, aux joues blêmes et creuses, ses lèvres étaient si décolorées, si minces, qu’il fallait une attention particulière pour deviner la ligne tracée par la bouche. Une barbe taillée en pointe cachant le menton, les sinuosités de ses rides et les plis circulaires dessinés sur ses tempes, la rigueur implacable de ses petits yeux bleus dénués de cils et de sourcils lui donnaient l’apparence de ces têtes judaïques servant de modèle aux artistes peintres. Son visage s’était considérablement flétri par les fatigues de l’âge, mais plus encore par ces pensées qui creusent l’âme et le corps.

Cet homme semblait être dévasté par l’ennui. Cette araignée silencieuse filant sans relâche sa toile dans l’ombre à tous les recoins de son être. Tout indiquait qu’il habitait une sphère étrangère au monde où chaque douleur met pour stigmate une meurtrissure. Un observateur avisé aurait trouvé de plus en cet homme foudroyé, au visage martelé et au corps usé à l’inévitable, vivant seul et sans illusion, n’ayant plus de plaisirs familiaux, les signes d’un déchirement profond, certainement trahi par les indices d’une misère qui l’avait sans doute fortement dégradé.

Depuis quelque temps l’épicier du quartier n’avait plus de contact si ce n’est un “bonjour“plein de tristesse que lui adressait son client quand il s’arrêtait dans sa boutique pour reprendre haleine. Un jour cependant, le vieil homme n’est plus apparu. Les voisines alarmées, se demandèrent où était bien passée la silhouette courbée comme un arc qui se dirigeait quotidiennement vers la synagogue. Les enfants, probablement à cause des friandises qu’il leur distribuait, passèrent immédiatement à l’action et postèrent des gardes au seuil de son appartement pour guetter l’une de ses éventuelles sorties. Le Rabbin pressentant qu’il avait besoin d’aide, lui rendit visite, frappa à sa porte avec insistance, en vain. Celle-ci fut finalement enfoncée et les secouristes découvrirent alors dans cette chambre d’une solennité lugubre, couché sur son lit, le corps sans vie du vieil homme.

Dans cette petite communauté de Rochester, la nouvelle se répandit comme une traînée de poudre. On s’affaira pour préparer l’enterrement du vieillard afin de lui rendre les derniers honneurs. Aidé par les Gabbaïm, le Rabbin entreprit des recherches dans sa demeure dans l’espoir de découvrir l’existence d’un proche. Finalement un carnet contenant des photos et le numéro de téléphone de son fils furent trouvés. Aussitôt le Rabbin le contacta pour l’informer du décès de son père. Le fils, se montra dédaigneux, outrepassant les bornes de la condescendance.

Le fils: – Écoutez Monsieur le Rabbin, Je dois vous faire une confidence je crains les donneurs de leçons de morale que je ne réclame pas, et quand il m’arrive d’en croiser un, c’est pire qu’un chat noir, je change de trottoir. Voyez-vous je n’observe rien du judaïsme et je ne dirai pas le kadish. 

Le Rabbin: – C’est trop! Taisez-vous! Vous êtes un impie! Et ce ne sont pas les civilités qui vous useront la langue!

Le fils: – Cela fait vingt ans que je n’ai pas vu mon père. Vingt ans que je ne lui ai pas parlé, mais de là se voir accusé d’outrage à la morale ! le monde serait plus vertueux, sans des gens comme vous qui ont la manie de vouloir corriger les autres.

Abasourdi, devant cet homme au comportement intempestif et dérangeant,

le Rabbin: – Mesurez-vous tout ce que votre père vous a donné ? Il y a deux types d’hommes : ceux qui cherchent leur père, et ceux comme vous qui cherchent à tuer leur père. Acquittez-vous au moins du devoir minimum pour le salut de son âme!

À force de supplications et de persuasions, le fils accepta de venir à l’enterrement et de dire le kadish, non sans exiger que cette cérémonie se termine au plus vite pour retourner à ses affaires. Ce brillant homme d’affaires, plus habitué à marcher sur des sols parquetés luisants ou dans des salons lambrissés de miroirs, exerçait au World Trade Center. Ce ne fut pas facile de fixer l’heure de l’enterrement, il consentit finalement que la cérémonie se déroule avant l’ouverture de son bureau. La mise en terre fut fixée au 23 Elloul 5761, à huit heures précises.

L’ancien cimetière de Waad Ha’Kolel, se désemplissait chaque année de ses locataires en se couvrant au printemps d’une végétation noire et drue qu’on dut ouvrir un nouveau champ de sépultures à l’autre bout de la ville depuis. De la route, après les pluies de l’été, on apercevait les pointes des herbes qui débordaient les murs. En dedans, c’était une mer d’un vert sombre, profonde, piquée de fleurs larges et l’on sentait encore, dans l’ombre des tiges pressées, le terreau humide qui bouillait et suintait la sève. Une des curiosités de cet endroit ouvert à tous, se distingue par cette rangée de poiriers aux bras tordus, aux nœuds monstrueux, dont aucune ménagère n’aurait voulu cueillir leurs fruits biscornus, donnant à ce lieu un caractère étrange. Ce qui a donné un caractère encore plus choquant, c’est l’élection de domicile qu’en faisaient, par un usage traditionnel les bohémiens de passage, étalant sur des cordes usées la pouillerie de leurs nippes puantes.

Cimetière de Waad Ha’Kolel

Les dernières maisons du faubourg avaient encore leurs volets fermés, et les toits en ardoise reluisaient sous la lumière âpre du lever du jour, quand à huit heures sonnantes, après avoir franchi le portail du cimetière, le fils empruntait un petit sentier que bordaient deux murailles de pierres rongées de mousse, au-dessus desquelles on apercevait les branches hautes des tulipiers. Cet homme de la quarantaine environ, au nez busqué et aux belles épaules, laissant paraître aucune affliction, se dirigea vers la tombe fraîche. Il récita de sa voix traînante et sans la moindre émotion le kadish. Il cherchait même du regard un public, car peut-être dans son effervescence, se serait-il cru un moment en plein conseil d’administration. Il avait bonne mine. Ce teint clair que rehausse la pâleur des porcelaines, et la fréquentation des meilleurs établissements culinaires.

Le tout méticuleusement propre et correct, avec un cachet probablement voulu de simplicité anglaise, il était vêtu pour la circonstance, d’une redingote grise ayant dans le dos deux boutons rapprochés comme une paire d’yeux, et dont les pans semblaient avoir été coupés à même un seul bloc, par le ciseau d’un menuisier. Sa chemise à manchettes mousquetaire gonflait au hasard du vent, et son pantalon en flanelle gris chiné à larges raies découvrait aux chevilles ses mocassins de cuir verni. Ils étaient si vernis, que l’herbe s’y reflétait. En guise de calotte, une casquette également en cuir, à pattes nouées par des cordons sur le sommet de sa tête, laissait voir sous la visière relevée, son front chauve. Pas un poil ne dépassait la ligne de son collier blond soigneusement rasé qui, contournant la mâchoire, encadrait comme la bordure d’une plate-bande sa figure grasse et molle. Comme arrondi par le coup de pouce final d’un statuaire, une fossette accentuait le menton, lui donnant ainsi un air encore plus arrogant. Ses paupières semblaient taillées tout exprès pour ses petits yeux d’un bleu acier, aussi tranchants qu’un bistouri, et d’une pénétration peut-être un peu trop insistante, tandis qu’un souffle fort écartait ses narines minces et relevait le coin charnu de ses lèvres. Son visage n’affichait que la satisfaction de soi-même et dans son regard indifférent flottait la quiétude des passions journellement assouvies, exprimant finement tout le mépris dont il était tellement dévoré et à travers ses belles manières, perçait cette brutalité singulière que communique la domination de l’intellect, ce mal profond dans lequel la vanité se délecte. On aurait pu dire de cet irrévérencieux qu’il appartenait à ce dandysme égaré, gardant son rang et ce culte de soi-même qui caractérise l’homme imbu de sa supériorité. C’est probablement pour cette raison que la disparition de son père semblait glisser sur lui sans l’émouvoir.

Le Rabbin prononça une émouvante oraison funèbre. Puis, un des voisins prit la parole lorsqu’une terrible explosion se fit entendre. Un avion venait de percuter l’une des tours jumelles. Le businessman resta figé, les mains pendantes et la tête rentrée dans les épaules, plus seul que jamais, abandonné à lui-même, dans un vide absolu, perdu dans une rêverie douloureuse. Il venait de recevoir le coup le plus cruel qui pouvait le frapper. Sa chemise éblouissante de blancheur rendait sa figure tourmentée encore plus pâle qu’elle ne l’était réellement. Tout en lui l’irritait maintenant, son visage, son costume, ce qu’il disait, ce qu’il ne disait pas, sa personne entière, son existence enfin. Il se repentait à se mettre des cendres sur la tête, de son passé immoral et ce qui en restait encore s’écroulait sous les coups furieux de la réalité. Sa vie, si nette jusqu’alors, s’évanouissait tout entière. Trouvant sans doute le néant au fond de ce tourbillon, il ne croyait plus en grand-chose, il était perdu. Dans son trouble les souvenirs tendres se mêlaient aux pensées noires dans sa cervelle obscurcie, et la peur de ne pas trouver les mots convenables lui collait les lèvres. Comme serrées mystérieusement, elles paraissaient dans leurs commissures retenir des pensées apaisées. Fixant la tombe d’un long regard noyé de larmes, les paupières à demi fermées, entrant dans une sorte d’assoupissement, il se prit alors à geindre d’une voix bredouillante, “J’ai reçu ma vie en cadeau“. Un souffle d’amour venait de traverser les mailles de sa cuirasse balayant du même coup ce refoulement émotionnel dont il avait souffert jusqu’à présent. Le luxe cachait à peine le vide et le malheur de son âme souffrante.

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Ce récit “quelque peu pastichée“, se rapproche de ma propre histoire et rappelle que chacun de nous a sa vie particulière engendrée par le passé sur lequel nous ne pouvons rien mais que l’important est ce que nous apportons à la vie pour notre futur. L’homme n’est ni bon, ni méchant, il naît avec des instincts et des aptitudes. La société, loin de le dépraver, comme on peut le prétendre, le perfectionne, le rend meilleur, mais l’intérêt matériel développe parfois en lui de mauvais penchants.

Étymologiquement Téroumah “תרומה“ don au sens de générosité, peut se rapprochait de Troumah “רומ“ élevé. J’ai écrit un jour au terme d’une réflexion, que le créateur a nécessairement besoin des hommes car que ferait-il sans eux, et qui pourrait le glorifier? Il ne s’agit évidemment pas d’un désir narcissique de Dieu, mais si j’ose dire, d’un besoin quasi vital, car seule l’intervention de l’homme permet à la Divinité de retrouver son Unicité. À l’approche de Pessah, cette excitation à la vertu s’accélère, et face à cet engagement, comme par la main de Dieu, des gens de bien se manifestent en toute discrétion, sans aucun espoir de reconnaissance, dans une pure gratuité dénuée de toute autre signification que la compassion et l’image qu’ils se fond de leurs semblables. Ce fruit du respect et de la pratique des devoirs, n’est qu’un chemin vers cet état de grâce qui les grandit.

Ce qui prête à penser que certaines personnes entrent dans la vie en tant que bénédiction et d’autres en tant que leçon. Même si c’est édulcorer la conclusion cela démontre que l’histoire est le sanctuaire de la raison et non des passions…

Comme pour donner un sens à mon existence cette métamorphose s’inscrit dans une trajectoire où la spiritualité occupe une place de choix dans ma vie actuelle, d’autant que des événements nouveaux l’ont renforcée depuis. Trop de signes concomitants, sinon de phénomènes autrement inexplicables en témoignent.

Miracle ou circonstance ? Cause ou effet ? Qu’en pensez-vous Chers Lecteurs ? Vous qui savez que j’use à profusion des métaphores ou des images les plus insolites, cherchant la connivence par de discrètes allusions à un cliché.

FREDAL

Papa, de là où règne la justice, ton esprit est en moi.

Un père, c’est l’alpha et l’oméga, un maillon de tous les pères pour que la lumière se prolonge.

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