L’Union Européenne ose menacer Israël mais se couche devant les Turcs !

Inutile de bêler à tout-va. L’annexion par Israël des implantations juives en Judée-Samarie et de la vallée du Jourdain est une nécessité vitale. Et qui plus est, parfaitement légale. Car la Cisjordanie n’appartient à personne.

Si Golda Meir était encore de ce monde, elle dirait à nouveau aux braillards pro-palestiniens : « Nous préférons vos condamnations à vos condoléances ».

Car le rêve de bon nombre de musulmans, qu’ils soient arabes ou perses, c’est de rayer Israël de la carte, une réalité que l’Europe se garde bien d’évoquer.

La Charte du Hamas n’a pas changé depuis 1988. Elle prêche toujours le jihad contre Israël jusqu’à sa destruction. Et l’habillage du texte en 2017 n’a rien modifié fondamentalement. Le Hamas ne reconnaît toujours pas « la légitimité de l’entité sioniste ».

Toute concession d’Israël se traduit par un désastre. L’évacuation du Sud-Liban en 2000, puis le retrait de Gaza en 2005, se sont soldés par des pluies de roquettes lancées par le Hamas et le Hezbollah sur les populations civiles d’Israël.

L’évacuation de la bande de Gaza décidée par Sharon fut d’ailleurs jugée comme une trahison par bon nombre d’Israéliens.

Et on a vu comment les fanatiques du Hamas ont pris le pouvoir à Gaza, en jetant du haut des toits leurs adversaires du Fatah ! À peine Israël avait le dos tourné que la barbarie était de retour.

Encore un « détail » oublié des Européens !

Par conséquent, qui peut croire le peuple juif assez fou pour accepter de revenir aux frontières d’avant 1967, après trois guerres menées par une coalition arabe contre l’État hébreu ?

Je vois mal les Israéliens rendre le plateau du Golan ou leurs possessions en Judée-Samarie, pour avoir à leurs portes un État palestinien armé par les ennemis d’Israël.

En 1948, 1967 et 1973, les Arabes ont toujours été les agresseurs, une réalité accablante, que les Européens évacuent un peu vite.

Rappelons que les Arabes ont rejeté le plan de partage de la Palestine concocté par l’Onu en 1947. Les Juifs l’ont accepté. Mais les Arabes n’ont pas voulu d’un État juif à leurs côtés et ont déclaré la première guerre dès 1948.

En 1950, la Transjordanie (actuelle Jordanie), annexe purement et simplement la Cisjordanie (Judée-Samarie). Une annexion jamais reconnue par la communauté internationale.

Suite à l’agression arabe de 1967, Israël prend le contrôle du Sinaï (égyptien), de la Cisjordanie (jordanienne), de Gaza (égyptienne), de Jérusalem-Est (sous contrôle jordanien) et du plateau du Golan (syrien). Le Sinaï sera restitué à l’Égypte en 1982.

Et en 1988, la Jordanie abandonne toute prétention sur la Cisjordanie.

Par conséquent, la Judée-Samarie appartient de fait à Israël, puisque plus aucun État ne la revendique.

L’annexion des implantations juives est donc légale, la Cisjordanie n’ayant  jamais été un État souverain.

Toutes les propositions faites depuis 30 ans ont été refusées par les Palestiniens, qui considèrent que les concessions israéliennes sont insuffisantes.

Le plan Trump est donc un bon compromis pour mettre un terme à ce dossier sans fin, qui garantit la sécurité d’Israël, sans laquelle aucun accord n’est possible, et qui accorde aux Palestiniens un État démilitarisé.

Mais la vraie question est de savoir si les Palestiniens veulent réellement disposer d’un État, ou s’ils préfèrent le statu quo, en conservant leur statut de réfugiés de père en fils pendant 1 000 ans, à la charge de la très généreuse communauté internationale.

Comme le rappelle Emmanuel Navon, membre du Likoud et spécialiste des relations internationales, on voit mal pourquoi l’Europe s’opposerait à l’annexion d’un territoire qui n’appartient à personne, alors qu’elle ne trouve rien à redire à l’occupation illégale de la partie Nord de Chypre par la Turquie.

Ce sont pourtant 38 % du territoire chypriote que les Turcs ont envahi depuis 1974 !

Et à quoi bon menacer Israël de représailles ?

Ce petit pays courageux lutte pour sa survie et n’a que faire des états d’âme d’une Europe lâche et avachie, qui se soumet de jour en jour à l’islam conquérant et qui n’est même pas capable d’assurer la protection et la sécurité de ses habitants face aux fous d’Allah qui ensanglantent les rues en toute impunité.

Auteur : Jacques Guillemain. Ex-officier de l’armée de l’air. Pilote de ligne retraité.

Laisser un commentaire